Objective: Aggressive behaviour in psychosis is not uncommon. Community provision for people with psychosis has left informal caregivers to take on a greater role in their care. However, few studies have explored links between patient-initiated violence in mental health caregiving relationships and caregiver functioning. Our study investigated caregiver reports of aggressive acts committed by their relative with psychosis and their links to caregiver appraisals of the caregiving relationship and caregiver outcomes.
Method: Caregivers of patients with a recent relapse of psychosis, recruited to a psychological therapy trial, completed the audiotaped Camberwell Family Interview at baseline. This semi-structured interview includes questions on the quality of the relationship between caregiver and patient, and patient history of violence. Seventy-two transcripts of interviews were assessed for reports of patient-initiated violence.
Results: One-half of the caregiver sample (52.9%) reported an incident of patient-initiated violence during their interview; 62.2% of these involved violence toward themselves, and 24.3% toward property. Reports of patient violence were associated with caregiver ratings of hostility expressed toward patients, lower self-esteem, and emotion-focused coping. People caring on their own were more likely to report incidents of patient violence. Younger patients, males, and inpatients were more frequently identified as having a history of this kind of violence.
Conclusions: Our findings suggested that caregiver reports of patient-initiated violence in psychosis are not uncommon. Mental health staff need to be aware of the risks of such violence for caregivers of people with psychosis, and consider appropriate procedures for minimizing it.
Objectif :: Le comportement agressif n’est pas rare dans la psychose. Les services communautaires pour les personnes souffrant de psychose ont laissé des soignants naturels assumer un rôle plus important dans leurs soins. Toutefois, peu d’études ont exploré les liens entre la violence initiée par les patients dans les relations de soins de santé mentale et le fonctionnement des soignants. Notre étude a examiné les rapports de soignants sur des actes agressifs commis par leur parent souffrant de psychose et leurs liens avec les évaluations des soignants de la relation de soins et des résultats pour les soignants.
Méthode :: Les soignants de patients ayant eu une rechute de psychose récente, recrutés pour un essai de thérapie psychologique, ont répondu à l’Entrevue de famille de Camberwell sur bande sonore, au départ. Cette entrevue semi-structurée comprend des questions sur la qualité de la relation entre le soignant et le patient, et sur les antécédents de violence du patient. Soixante-douze transcriptions des entrevues ont été évaluées pour des rapports de violence initiée par le patient.
Résultats :: La moitié de l’échantillon des soignants (52,9 %) a rapporté un incident de violence initiée par le patient durant leur entrevue; 62,2 % de ces incidents impliquaient la violence envers eux-mêmes, et 24,3 %, envers des biens. Les rapports sur la violence des patients étaient associés à des cotes d’hostilité des soignants exprimée à l’endroit des patients, à une faible estime de soi, et à l’adaptation axée sur les émotions. Les personnes soignant de leur propre initiative étaient plus susceptibles de rapporter des incidents de violence des patients. Les patients jeunes, les hommes, et les patients hospitalisés étaient plus fréquemment identifiés comme ayant des antécédents de ce type de violence.
Conclusions :: Nos résultats suggèrent que les rapports de soignants sur la violence initiée par les patients dans la psychose ne sont pas rares. Le personnel de la santé mentale doit être conscient des risques de cette violence pour les soignants de personnes souffrant de psychose, et envisager des procédures appropriées pour la réduire.
Numéro d’enregistrement d’essai clinique : ISRCTN83557988