The state of child development in Canada: Are we moving toward, or away from, equity from the start?

Paediatr Child Health. 2009 Dec;14(10):673-6. doi: 10.1093/pch/14.10.673.

Abstract

Young children have a remarkable capacity for developmental plasticity in response to the environments where they grow up, live and learn. In recognition of this capacity, the World Health Organization International Commission on the Social Determinants of Health recommended in 2008 that "governments build universal coverage of a comprehensive package of quality early child development programs and services for children, mothers, and other caregivers, regardless of ability to pay". Yet, in its recent report card on early learning and care, the United Nations Children's Fund revealed that Canada met only one out of 10 benchmarks, tying for last place with Ireland out of 26 wealthy countries. Not surprisingly, in Canada, large socioeconomic disparities emerge early in life in children's physical, social/emotional and language/cognitive development, which are largely attributable to systematic differences in the nature of their early environments. Moreover, there is evidence of decline in the state of early child development in Canada in recent years, concurrent with increasing economic and time pressures on families. To date, Canada has had the weakest public policy response (among the wealthy countries) to the emerging understanding of the importance of the early years. If recent activities and initiatives in Ontario, Quebec, the Canadian Senate and several other provinces are fully realized, Canada will begin to close the gap between what we know and what we do in the early childhood years.

Les jeunes enfants ont la capacité remarquable d’adapter leur développement aux milieux dans lesquels ils grandissent, vivent et apprennent. Pour cette raison, la Commission des déterminants sociaux de la santé de l’Organisation mondiale de la santé a fait la recommandation suivante en 2008 : que « les gouvernements établissent une couverture universelle de sorte que tous les enfants, toutes les mères et toutes les personnes qui s’occupent d’enfants bénéficient d’un ensemble complet de programmes et de services de développement du jeune enfant de bonne qualité, indépendamment de la solvabilité des bénéficiaires. » Pourtant, dans son récent bilan sur les services de garde et d’éducation des jeunes enfants, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance a révélé que le Canada ne respecte qu’un des dix points de référence établis, ce qui le met en dernière place des 26 pays riches à l’étude, à égalité avec l’Irlande. Ainsi, comme il fallait s’y attendre, au Canada, d’importantes disparités socioéconomiques émergent tôt dans la vie physique, sociale et affective des enfants, de même que dans leur développement langagier et cognitif, ce qui est largement attribuable aux différences systématiques dans la nature de leurs premiers environnements. De plus, selon certaines données probantes, l’état du développement de la petite enfance accuse un recul au Canada ces dernières années, conjointement avec l’accroissement des pressions économiques et des contraintes de temps que subissent les familles. Jusqu’à présent, le Canada a réagi à la compréhension émergente de l’importance des premières années par les politiques publiques les plus faibles (parmi les pays riches). Si les récentes activités et initiatives de l’Ontario, du Québec, de plusieurs autres provinces et du Sénat canadien se réalisent pleinement, le Canada commencera à corriger l’écart entre ce que nous connaissons et ce qu’il faut faire au cours de la petite enfance.

Keywords: Early child development; Environmental health; Social determinants.