Changes in Family Size Intentions Across Young Adulthood: A Life-Course Perspective

Eur J Popul. 2009 Nov;25(4):363-386. doi: 10.1007/s10680-008-9173-7. Epub 2008 Nov 12.

Abstract

Recent years have witnessed a resurgence in the interest in family size intentions and ideals in developed societies, partially stemming from the idea that realized fertility in these societies is lower than intended fertility. This paper addresses the question of the stability of family size intentions. Based on Heckhausen's life-span theory of control, it is hypothesized that young adults' family size intentions are likely to change as a result of their experiences in the family and occupational life domains. To study this issue, data are used from a Dutch panel survey in which respondents are questioned on their family size intentions six times over the course of 18 years. The results show that family size intentions are not stable, but are adjusted as people age. On average, the adjustment is downward, but some people do not adjust their intentions or even adjust them upwards. Much of this difference in age patterns can be explained by changes in the partner, educational, and occupational careers of young adults. Not finding a suitable partner and pursuing a career-for women-are important factors. But also the timing of the fertility career itself is of major importance. If respondents postpone having children until their thirties, they are much more likely to adjust their intentions downwards than if they start their childbearing career earlier.

Les intentions et les idéaux en matière de taille de famille ont connu un regain d’intérêt dans les sociétés développées au cours des années récentes, en partie sur la base du constat que la fécondité réalisée était plus basse que la fécondité souhaitée. Cet article s’intéresse à la question de savoir si les intentions en matière de fécondité sont stables ou pas. A partir du “life-span theory of control” de Heckhausen, l’hypothèse émise est celle d’un changement des intentions des jeunes adultes en matière de taille de famille en fonction de leurs expériences dans les domaines de la famille et de la vie professionnelle. Les données exploitées sont celles d’un panel Néerlandais au sein duquel les sujets ont été interrogés sur leurs intentions en matière de taille de famille à 6 reprises sur une période de 18 ans. Les résultats indiquent que les intentions ne sont pas stables, et qu’elles sont ajustées au fur et à mesure que l’âge avance. En moyenne, l’ajustement se fait à la baisse, mais certaines personnes ne varient pas, et d’autres ajustent à la hausse. Beaucoup de ces différences d’évolution avec l’âge peuvent être expliquées par des changements dans l’histoire des unions, le parcours éducatif et les carrières professionnelles des jeunes adultes. Ne pas réussir à trouver un partenaire et poursuivre une carrière professionnelle—pour les femmes—sont des facteurs importants. Le calendrier des naissances est également d’une importance capitale. Les sujets qui reportent la procréation jusqu’à la trentaine ont une probabilité beaucoup plus forte d’ajuster leurs intentions à la baisse que ceux qui débutent plus tôt.