The decline in participation rates in surveys, including epidemiological surveillance surveys, has become a real concern since it may increase nonresponse bias. The aim of this study is to estimate the contribution of a complementary survey among a subsample of nonrespondents, and the additional contribution of paradata in correcting for nonresponse bias in an occupational health surveillance survey.
In 2010, 10,000 workers were randomly selected and sent a postal questionnaire. Sociodemographic data were available for the whole sample. After data collection of the questionnaires, a complementary survey among a random subsample of 500 nonrespondents was performed using a questionnaire administered by an interviewer. Paradata were collected for the complete subsample of the complementary survey. Nonresponse bias in the initial sample and in the combined samples were assessed using variables from administrative databases available for the whole sample, not subject to differential measurement errors. Corrected prevalences by reweighting technique were estimated by first using the initial survey alone and then the initial and complementary surveys combined, under several assumptions regarding the missing data process. Results were compared by computing relative errors.
The response rates of the initial and complementary surveys were 23.6% and 62.6%, respectively. For the initial and the combined surveys, the relative errors decreased after correction for nonresponse on sociodemographic variables. For the combined surveys without paradata, relative errors decreased compared with the initial survey. The contribution of the paradata was weak.
When a complex descriptive survey has a low response rate, a short complementary survey among nonrespondents with a protocol which aims to maximize the response rates, is useful. The contribution of sociodemographic variables in correcting for nonresponse bias is important whereas the additional contribution of paradata in correcting for nonresponse bias is questionable.
La diminution des taux de participation dans les enquêtes, y compris dans les enquêtes de surveillance épidémiologique, est potentiellement un vrai problème puisqu’il peut entraîner une augmentation du biais de non-réponse. L’objectif de l’étude est d’estimer la contribution d’une enquête complémentaire auprès d’un sous-échantillon de non-répondants et la contribution additionnelle des paradonnées pour corriger la non-réponse dans une enquête de surveillance épidémiologique des risques professionnels.
En 2010, 10 000 travailleurs ont été tirés au sort et ont reçu un questionnaire postal. Des données sociodémographiques étaient disponibles pour l’ensemble de l’échantillon. Après la collecte des données de questionnaire, une enquête complémentaire auprès d’un sous-échantillon aléatoire de 500 non-répondants a été conduite par questionnaire administré par un enquêteur. Des paradonnées ont été collectées pour l’ensemble du sous-échantillon de l’enquête complémentaire. Les biais de non-réponse à l’enquête initiale et aux enquêtes combinées ont été évalués en utilisant des variables issues de bases médico-administratives, disponibles pour l’ensemble de l’échantillon et non-sujettes à des erreurs de mesure différentielles. Des prévalences corrigées par repondération ont été estimées en utilisant d’abord seulement les répondants de l’enquête initiale puis en combinant les répondants à l’enquête initiale et à l’enquête complémentaire, sous différentes hypothèses sur le processus de non-réponse. Les résultats ont été comparés en estimant des erreurs relatives.
Les taux de réponse à l’enquête initiale et à l’enquête complémentaire étaient respectivement de 23,6 % et 62,6 %. Pour l’enquête initiale et les enquêtes combinées, les erreurs relatives diminuent après correction de la non-réponse sur les variables sociodémographiques. Pour les enquêtes combinées sans l’utilisation des paradonnées, les erreurs relatives diminuent en comparaison de celles estimées via l’enquête initiale. La contribution des paradonnées est faible.
Lorsqu’une enquête descriptive a un faible taux de réponse, une enquête complémentaire courte parmi les non-répondants avec un protocole cherchant à maximiser le taux de réponse, est utile. La contribution des variables sociodémographiques pour corriger la non-réponse est importante, alors que la contribution additionnelle des paradonnées pour corriger les biais de non-réponse est discutable.